Délivre-moi !

120 Cantique pour la route vers la demeure de l’Eternel[a].

Dans ma détresse, |j’ai fait appel |à l’Eternel,
et il m’a répondu.
O Eternel, |délivre-moi |des lèvres fausses,
des langues mensongères !

Que te donnera l’Eternel ?
Comment récompensera-t-il |ta langue mensongère ?
Il t’enverra |une volée de flèches |bien aiguisées
avec des braises de genêts[b].
Malheur à moi ! |Car je vis à Méshek[c], en étranger,
ou parmi les nomades de Qédar.
Bien trop longtemps |j’ai habité
parmi des gens |qui détestent la paix.
Je veux la paix, |mais quand j’en parle,
eux, ils sont pour la guerre.

Footnotes

  1. 120.1 L’expression hébraïque (montée) a été diversement comprise. Selon les auteurs juifs, il s’agirait de cantiques chantés lors de la fête des Cabanes sur les degrés du Temple. Pour d’autres, l’expression se rapporterait à une gradation d’un verset à l’autre. L’interprétation la plus probable consiste à voir dans ces psaumes des cantiques chantés durant les pèlerinages à Jérusalem pour les grandes fêtes annuelles pendant que l’on montait vers la ville sainte, située sur une colline.
  2. 120.4 Autres traductions : une volée de flèches, chargées de braises de genêts ; ou : ta langue mensongère ? – Volée de flèches chargées de braises de genêts.
  3. 120.5 En Asie Mineure.